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Bithérapie injectable à libération prolongée (TasP)

La bithérapie, Longue Action, cabotégravir-rilpivirine (CAB-RPV) a été rendue accessible en 2021. La personne vivant avec le VIH doit avoir une charge virale indétectable depuis plus d’un an, avec absence de mutation résistante connue.

Le traitement est initié en milieu hospitalier pour assurer une surveillance rapprochée de son efficacité. Il est ensuite possible de faire les injections en ville (libéral).

Le principal effet indésirable rapporté est la douleur et l’inflammation aux niveaux des points d’injection. Le taux d’échec virologique reste très faible.

Traitement préventif de l’infection à VIH (PrEP)

Elle consiste, pour les personnes séronégatives, à débuter une bithérapie antirétrovirale par voie oral, en amont d’une exposition sexuelle, afin d’éviter une contamination VIH. La PrEP est initiée par un médecin et implique un suivi trimestriel de tolérance et de dépistage du VIH et des autres IST.

Depuis son déploiement en 2016, la PrEP a permis la diminution de l’incidence du VIH dans ces populations : la cohorte ANRS PRÉVENIR rapporte ainsi 361 infections par le VIH évitées en ayant traité 3 000 individus par PrEP entre 2017 et 2019.

Nouvelles molécules à longue durée d’action en prévention

Renforcer l’adhésion aux prophylaxies reste un enjeu majeur. Plusieurs essais thérapeutiques ont à ce titre évalué les traitements de longue durée d’action.

• Le cabotégravir, sous forme d’injection intramusculaire LA toutes les huit semaines
• Le lénacapavir LA fait également l’objet d’études en prophylaxie, avec des essais de phase III en cours de recrutement pour une utilisation par voie sous-cutanée tous les six mois

Plusieurs autres innovations sont également à l’essai, notamment le développement de produits combinant des molécules de prévention du VIH et des contraceptifs.

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